samedi 25 août 2012

21 Août : Retour en train à Genève et 16 km de derniers tours de pédale jusqu'à Reignier !

 Genève Reignier-Esery, les 16 derniers kilomètres après 4 heures de train, effectués à vive allure (les chevaux sentent l'écurie), juste le temps de nous faire regretter amèrement les équipements germaniques en matière de pistes cyclables !
La passerelle qui enjambe le Rhin entre Kehl et Strasbourg, rien que pour les piétons et les vélos !














 

Ben voilà !  C'est fait, encore un super voyage. L'Allemagne regorge d'endroits sympas, de superbes villes petites ou grandes, on y mange et on y dort pour vraiment pas très cher, et y circuler en vélo est un vrai plaisir.

20 Août: Sollingen - Kehl - Strasbourg - 38 km sur les rives du Rhin

Le bord du Rhin, on touche au but.
 On quitte le camping-usine de Solligen (plus de 2000 emplacements !) pour une dernière étape pépère de moins de 40 km, tout plat sur la piste ombragée le long qui longe la route où sur les quais du Rhin.

Le parc de Kehl, immense aménagement de loisir, avec plein de jeux d'eau.






 Arrivée à Kehl, la petite ville allemande qui touche Strasbourg, séparée par le Pont de L'Europe. Tout prêt du magnifique parc de loisirs aménagé des 2 côtés du Rhin, un petit camping sympa pour notre dernière nuit sous la tente.





 


Cathédrale de Strasbourg
L'horloge astronomique




















Après-midi consacrée à la visite de Strasbourg.


Strasbourg : La Petite France



19 Août: Ettlingen - Sollingen (Baden-Baden)... 50 km vers le Rhin

 Avant le départ, petit échauffement pour Laurent, 7 km pour trouver un distributeur de billets, les campings allemands ne sont pas chers mais ils faut quand même payer.
Parcours dans les contreforts de la Forêt Noire avec de sacrées grimpettes, puis magnifique descente sur la vallée du Rhin.
 






Vue sur la vallée du Rhin




Péniche sur le Rhin

Le parcours se poursuit et s'approche du fleuve, pour arriver dans un camping très très fréquenté.
Le lac du camping

18 Août: Neckarsulm - Ettlingen 92 km

On quitte le Neckar pour suivre une agréable piste cyclable à travers la campagne vallonnée jusqu’à Eppigen. Ensuite, notre route passe par de nombreux villages "banlieue" de Karlsruhe, des lotissements fleurissent sur toutes les collines. L'arrivée se fait dans un petit camping familial au bord de l'Alb.


17 Août : Miltenberg-Neckarsulm, 90 km du Main eu Neckar


La belle piste dans la forêt jusqu'à Mudau

Mosbach
Jusqu'à Mosbach, 50 km de pistes cyclables aménagées, en bord de route, à travers la forêt et sur une ancienne voie de chemin de fer.









A Mosbach, on trouve enfin un magasin de vélo et on peut changer la jante arrière du vélo de Jacqueline qui donnait de sérieux signes de faiblesse !
 Poursuite jusqu’au camping, à proximité de Heilbronn, en longeant le Neckar
Traversée du Neckar avec le bac

16 Août : Lohr/Main - Miltenberg 66 km. Le long du Main, petite intrusion en Bavière.

On part un peu plus tard à cause de la pluie de la nuit et du matin. La tente pliée est alourdie de quelques hectogrammes d'eau !
Étape en grande partie sur le bord du Main et ses pistes cyclables, mise à part un "raccourci" pour couper un méandre, qui nous fait bénéficier d'une nouvelle sévère grimpette à travers un golf !
Péniche sur le Main

Un château et su muraille à Freudenberg, au bord du Main

Miltenberg

Miltenberg, la Vielle ville

Miltenberg "Bei Nacht"

















































Le pont de Miltenberg, au pied duquel se trouve notre camping.

Arrivée à Miltenberg, place forte entre la Bavière et la Hesse, superbe vielle ville. Le camping se trouve au pied du vieux pont en travaux.

15 Août : Eichenzell-Lohr/Main, 82km, les bords du Main calmes et la très jolie vielle ville de Lohr.

Vers Bad Brückenau
 Après une bonne nuit dans un vrai lit et un bon petit déjeuner, on repart dans les bosses, montées et descentes successives. Puis la route s'abaisse et on suit d'abord la vallée de la Sinn, puis les bords du Main qui serpente entres les collines. On aperçoit des péniches, des bateaux de croisières, des rameurs en canoé.
Le Main

Lohr / Main
Lohr /Main



Arrivée au camping à Lohr/Main, au bord de la rivière avec une piscine !

mardi 21 août 2012

Depart de Schmalkalden pour une étape qui devait faire 85 km, qui en fera finalement 127, avec une petite galère pour trouver à se loger, et une rencontre improbable !



On démarre de Schmalkalden tranquillement. À travers les beaux paysages des derniers contreforts de la Thüringe, on rejoint des itinéraires cyclables très bien balisé, le long des rivières "Werra", puis "Ulster". Ça roule vite et bien. Pour la pause "casse-croûte", on a déjà abattu une soixantaine de km. Mais suivre les bords de rivières augmentent le nombre de km.
 Après la "restauration", on décide de rentrer dans le petit village de Pferdsdorf, pour boire un café. Tout semble mort, mais des panneaux annoncent la fête au village pour les jours qui viennent. Un vague boui-boui ressemblant à un bar est entreposé de tas d'objets anciens, hétéroclites. 

Des photos anciennes, des vielles machines à bière où à café, une très ancienne moto désossée. Mais le bar à l'air fermé. 

On refait un tour et village en vélo, et là, 3 maisons plus loin, une dame nous interpelle et nous demande ce qu'on cherche.
"un café ?, venez avec moi !"





On retrouve dans le fameux "bar-musée", et là, elle nous raconte toute sa vie, celle et village, nous sortant encore des dizaines d'objets et de photos. Elle alerte la voisine pour prévenir qu'elle a les premiers clients français de sa vie, et à ce titre, elle ne nous fais même pas payer le café et le thé !



Remise en route, on suit encore les rivières, puis pour approcher du camping aux portes de Fulda, on se tape une succession de collines, avec des "bosses" à plus de 12%. On a largement dépassé les 100km et surprise, le camping ne fonctionne plus ! Le GPS nous indique un hôtel à 4 km, on y va, fermé ! On envisage le camping sauvage, mais on trouve un autre hôtel à 3 km, on appelle avant : sauvé, il y a une chambre libre.
On s'effondre dans un bon lit.

samedi 18 août 2012

12 et 13 août : Schmalkalden, la famille Heller, Karl-Heinz, le Patrizier Hotêl




Martina nous emmène chez elle, toujours la vielle maison du "Stumpelgasse, 4". Margott, sa maman qui marche difficilement mais a toujours la même truculence nous ressort des tas d'enveloppes de photos du "bon temps" du centre de vacances et des échanges entre jeunes Fontainois et Allemands. Dans la soirée, Martina nous fait visiter la ville qui a bien changé.
Nous passons 2 nuits à l'hôtel "Patrizier", celui là même où on était hébergé dans les délégations officielles.
Lundi matin, pendant le petit déjeuner, on voit débarquer le grand "Karl-Heinz" prévenu par Margott de notre présence. 









Chaleureux repas avec Karl-Heinz et Annelore
C'est l'ancien maire de la ville, du temps de la RDA, initiateur du jumelage avec Fontaine. On se tombe dans les bras, il nous emmène chez lui boire un verre de "Sekt", le champagne local, puis il nous invite à midi manger au "Ratskeller" le restaurant de l'hôtel de ville. Souvenirs, échanges sur les bouleversements depuis la réunification.

Petit déjeuner gargantuesque à l'hôtel "Patrizier"

Mémorable séance téléphone en Allemand avec Margott !
Martina vient nous dire au revoir à l'Hôtel après sa nuit de travail

 














L'après-midi, un salut à la mairie de Schmalkalden où on nous offre des tee-shirts de la ville. En fin d'après-midi, chez Margott, une séance inoubliable de téléphone tout en Allemand ! Elle a rameuté tous les anciens des centres de vacances et me les passe les un après les autres.
 



Mardi matin, Martina qui a travaillé de nuit vient nous dire adieu à l'hôtel avant notre départ.
Schmalkalden est vraiment une très jolie ville.

12 août : de Kranichfeld à Schmalkalden, 77 km. Le point culminant de notre voyage et l'accueil des amis de 30 ans à Schmalkalden

Cette fois, on attaque le dur. La route pour Schmalk doit passer par Oberhof, un des points hauts de la Thüringe à 830 mètres, et surtout La station de sports d'hiver de la partie est de l'Allemagne, avec ses tremplins de saut, ses pistes de bob et de luge, son grand "hall" pour s'entraîner au biathlon même en été.
L'approche de ce "sommet" se fait d'abord tout en douceur, en montant dans la forêt. Là, nous décidons de nous arrêter pour notre-pique. Au menu: lentilles et saucisses que notre fidèle camping-gaz doit se charger de nous réchauffer. Sauf qu'à l'allumage, celui-ci part en grosses flammes et se couche au milieu du chemin. On joue les pompiers, avec ma serviette mouillée qui sera sacrifiée, de la terre, des cailloux, rien n'y fait. Il crachera ses flammes jusqu'à épuisement de la cartouche... qui était neuve !
On se remet en selle et on attaque les 6 derniers km, sur une route forestière réservée au vélos !!!
Ça grimpe à 10, 12, voire 14 % par endroits. Nous voilà à Oberhof et le premier panneau annonçant Schmalkalden apparaît. On a plus qu'à descendre la vingtaine de km à fond de ballons, et nous voilà sur la place de l'hôtel de ville, au milieu des maisons à colombage, superbement restaurées. c'est très animé pour un dimanche soir, et on s'installe à une terrasse pour manger une glace en prévenant Martina que nous sommes arrivés.

lundi 13 août 2012

11 Août : visite de Buchenwald et Weimar, puis approche de Schmalkalden.

Notre petit camping est situé sur les hauteurs de Weimar, à peine 5 km de la butte du camp de Buchenwald que nous décidons d'aller voir avant de nous rendre à Weimar.
Pour une fois, le GPS nous perd un peu, et nous nous retrouvons à grimper tout droit dans la forêt jusqu'au mémorial, immense statue et clocher qui dominent toute la vallée.
De la visite du camp de concentration, un des premiers de l'Allemagne nazie occupé d'abord par les prisonniers "politiques", dont beaucoup de Français, et par des soldats soviétiques, on ne ressort jamais tout à fait indemne.

À deux pas de ce symbole de ce que l'etre humain a fait de pire, la ville de Weimar recelle tout ce que la culture allemande à apporté de mieux. De Goehte et Schiller au Bauhaus, en passant par Bach où Listz, de grands noms des arts surgissent à chaque rue.

En fin d'après-midi, on décide de s'avancer un peu pour l'étape qui doit nous conduire à Schmalkalden. On trouve un camping très animé à une vingtaine de km. La nuit est très fraîche et nos sacs de couchage "spécial poids plume" montrent leurs limites.

10 août : Leipzig-Weimar, 107 km et les premières bosses de la Thüringe.

On quitte la grande et belle ville de Leipzig à travers les chemins forestiers. Merci le GPS ! Le paysage change petit à petit. Les grandes raffineries et les immenses champs de blé cèdent la place à de petit villages vallonnés. À midi, on a déjà avancé de 55 km, on cherche un petit magasin où un petit "gasthaus" pour se restaurer. Dans le hameau de "Großjena", près de Naumburg, seul possibilité "l'Orangerie", un restaurant gastronomique de haut standing. Sans autres possibilités, on mange un plat très "classe" en tenue de vélo, pour un prix impensable en France.
On remonte sur nos vélos pour rejoindre le camping sur les hauteurs de Weimar en attaquant les premières vraies côtes. Petit camping très sympa.

dimanche 12 août 2012

9 août : la pluie et la découverte d'une très belle ville, Leipzig

La nuit est arrosée dans ce petit camping et au petit matin, on doit plier bagages et tente sous l'eau.
Heureusement, l'etape est courte et sans difficulltés.
Arrivé en début d'après-midi à Leipzig juste au moment où la pluie redémarre, on se laisse tenter pas une nuit au sec dans un bungalow, histoire de faire un peu sécher les affaires. Puis, visite de la ville, la 2ème plus importante de l'ex RDA.
On découvre une superbe cité, très vivante et offrant de magnifiques bâtiments à chaque coin de rue.